Cybercriminalité : +32% d’augmentation

Risque informatique n°4 : le fishing ou hameçonnage

Tout démarre aussi par un email d’un acteur connu de notre vie courante. Cela peut être votre banque, une compagnie d’assurance ou une institution fédérale qui vous sollicite grâce à un message important, une prochaine suspension de vos services, etc… un appât, d’où le nom de phishing.

Ce mail, au premier coup d’oeil peu attentif, peut vous sembler en tout point conforme à celui d’un message classique émanant de son expéditeur : la charte graphique, les logos utilisées sont à s’y méprendre… Il comporte en général un lien ou une demande d’authentification qui vous renvoie alors sur une page miroir appartenant au pirate. Celui-ci récupère alors facilement vos identifiants puisque c’est vous-même, en toute bonne foi, qui le lui donnez…

Cette menace, qui n’a rien de récente, touche autant les particuliers que les professionnels. Un test récent réalisé au sein du ministère des Finances d’un pays voisin a démontré que 20% des employés se sont fait bernés par un mail interne…

Heureusement, même nos pirates possèdent leurs failles… Une faute d’orthographe, de grammaire ou un caractère de l’alphabet non latin doivent vous mettre en alerte… Un  » ạ » (avec le point en dessous) comme pour le site airfrạnce.com signe entre autres la supercherie.

Comment se prémunir :

• Ne cliquez jamais sur un lien provenant d’un email dont le destinataire vous est inconnu (même si cet email vous semble provenir de votre banque sans une attention particulière ou un appel à votre service client pour contrôle)
• Ne vous identifiez pas avant d’avoir scrupuleusement vérifié la barre d’adresse qui doit explicitement commencer par l’url habituel de votre partenaire.
• Toute faute de frappe, logo peu qualitatif ou caractère alphabétique non latin doivent vous alerter.
• Définissez avec votre prestataire informatique une stratégie de sauvegarde de vos données et de protection de vos backups.